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MÉTAPHORE DES MÉMOIRES

Métaphore

Comprendre les mémoires

Pour comprendre simplement les choses, j’ai choisi d’utiliser une métaphore. La montagne symbolise un but, un objectif, qu’il soit matériel ou spirituel, les sentiers sont à voir comme nos choix de vie, le randonneur représente notre véhicule physique et le matériel dans notre sac à dos est associé à nos mémoires.

Lorsque nous souffrons, physiquement ou émotionnellement, c’est que nous devons alléger notre sac à dos. Quelque chose est trop lourd à porter, cela nous ralentit et nous fait du mal. Il est recommandé de nous en délester. (Ici, métaphoriquement, je parle dune mémoire qui s’est activée. Elle nous fait souffrir et nous empêche de vivre pleinement.)

Si nous choisissons de ne pas écouter les alertes de notre corps et que nous gardons tout notre matériel, nous allons empirer notre état. Masquer la douleur avec un substitut ne règlera pas le problème du poids du sac. Nous avons donc le choix : continuer notre voyage avec un sac pesant ou s’arrêter, s’alléger, se libérer et repartir serein.

Ce soin a pour but de faire le tri du matériel contenu dans le sac et de sortir ce qui vous est défavorable.

Mes croyances

Dans mon sac à dos, je porte les croyances limitantes inconscientes que « la souffrance sera mon salut » et que « je dois de souffrir pour mériter quelque chose ». Autant dire qu’elles sont lourdes à porter.

Le choix nous appartient

Je suis sur mon chemin et face à moi, deux sentiers se présentent. Le premier, d’une longueur de 5 kilomètres, possède les caractéristiques suivantes : rocailleux, raide et escarpé. L’autre s’annonce plus long : 9 kilomètres, mais possède une pente légère, un chemin lisse bordé de végétations.
Je dois choisir l’un des deux pour continuer ma route et mon endurance est encore faible.

Premier sentier

Mon sac est encore lourd et pèse 17 kilos.
Portant les croyances citées plus haut, je vais inconsciemment choisir le chemin escarpé. Je suis obligé de me mettre en difficulté, de souffrir pour arriver à mes fins. Il m’est impossible de concevoir la facilité, sinon ce n’est pas mérité. Je vais donc m’élancer sur ce chemin compliqué, souffrir, pester, souffler et m’épuiser. Restant focalisé sur mes difficultés, je ne vais même pas remarquer la vue imprenable sur la vallée. Je n’ai pas le temps, en plus, j’ai chaud, je transpire à grosse goutte, car le soleil a décidé de se pointer. Au bout d’un temps, qui m’a d’ailleurs semblé interminable, j’en aperçois la fin. Enfin la délivrance !

Certes, je suis arrivé au bout, mais à quel prix ? Je suis à bout. Mes jambes me font souffrir le martyre, mon cœur saute hors de ma poitrine et mes poumons ne vont pas tarder à tomber en morceaux. Toute cette souffrance pour quoi et pour qui ? Dois-je vraiment démontrer ma force par la souffrance pour prouver au monde que j’existe et que je vaux quelque chose ?

Second sentier

Choisir le second chemin c’est l’assurance d’une promenade agréable. La pente est légère, je ne sens presque pas la montée. Mon esprit divague et s’évade pendant que mes jambes continuent d’avancer toutes seules. J’ai le bonheur d’entendre les oiseaux chanter, d’apercevoir un écureuil sauter de branche en branche et de sentir la douce odeur des pins, libérée par le soleil qui réchauffe le sol. J’ai à peine le temps de me demander où je suis, que je suis déjà arrivé au terme de ce sentier.

J’y retrouve le Moi du premier chemin, allongé au sol et livide. Fermé à toutes les potentialités, car il est exténué. Contrairement à lui, je sais que je suis légitime simplement parce que j’existe. Je porte la croyance que la vie est douce et agréable. Il est donc évident pour moi de choisir un chemin distrayant et plaisant. De plus, étant léger et peu encombré, j’ai suffisamment de place dans mon sac à dos pour m’ouvrir à ce que la vie a à m’apporter.

En finir avec ses fardeaux

Grâce au soin énergétique,  je vais pouvoir aider le Moi du premier sentier, à sortir de son sac, ses croyances lourdes et dévalorisantes pour les remplacer par quelque chose de léger et d’utile.
Il abandonnera donc sa croyance « je suis obligée de souffrir pour mériter quelque chose » et la remplacera par « j’accueille et j’accepte aujourd’hui la légèreté et la facilité de la vie».

Une mémoire c’est quoi ?

Une mémoire = Une émotion.

Chaque fois qu’un être humain est pris par une émotion, c’est une mémoire qui est réveillée. Dès qu’une émotion est réveillée, c’est un casier qui s’ouvre dans l’une de nos cellules et qui libère une charge énergétique. Cette charge représente une mémoire qui est libérée.

Ces mémoires ont stockés toutes les informations et les traumatismes de nos aïeux : c’est ce qu’on appelle l’héritage transgénérationnel. On retrouve donc ces informations enregistrées dans nos cellules, notre ADN.

En d’autres termes, les mémoires sont la somme de toutes les vérités fondamentales non conscientisées à travers lesquelles nous faisons l’expérience de la vie.  Ces vérités non conscientisées représentent notre système de croyances.

Attention, il faut se désidentifier de nos croyances : nous ne sommes pas ce que nous portons. Le matériel dans le sac à dos ne définit pas le randonneur. Sans matériel dans le sac, le randonneur existe toujours. Ce sont 2 choses différentes.

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