MÉTAPHORE DU RANDONNEUR
En route vers les sommets
Pour comprendre simplement les choses, j’ai choisi d’utiliser une métaphore pour illustrer nos schémas. La montagne symbolise un but, un objectif, qu’il soit matériel ou spirituel, les sentiers sont à voir comme nos choix de vie, le randonneur représente notre véhicule physique et le matériel dans notre sac à dos est associé à nos mémoires (croyances couplés à l’émotionnel).
Il était une fois...
Nous, débutants de la randonnée et de la vie, débutons notre voyage depuis la plaine, sac à dos bien rempli. Notre objectif est d’atteindre les sommets qui s’érigent face à nous.
Préparation du sac à dos
Par manque d’expérience, notre sac contient forcément trop d’affaires. Étant notre premier voyage, nous nous préparons à toutes les éventualités. C’est pourquoi nous le remplissons d’objets utiles et pratiques, mais aussi de babioles et de bricoles glissées « au cas où ». Certaines de nos affaires sont choisies par nos soins, d’autres ont été offertes par Papa et Maman. Après tout, ils pensent bien faire et ne veulent que notre bien-être. Résultat ? Nous commençons notre aventure avec 24 kilos sur le dos. C’est digne d’un sac de militaires.
Objectif
« Je rêve d’aller au sommet, mais je ne suis pas sûre d’en être capable… Et si je n’étais pas prête ? et s’il m’arrivait quelque chose ? et si c’était un mauvais choix ? »
Notre désir ardent est de grimper jusqu’au point culminant de la montagne. De manière générale, lorsque nous regardons notre objectif dans sa globalité, nous avons tendance à prendre peur. L’expression « se faire une montagne de quelque chose » est assez parlante. Ce qui a l’art et la manière de nous décourager dès le début. La peur prend le dessus et les questions fusent. Résultat ? Nous baissons les bras en nous disant : « je n’y arriverai jamais, à quoi bon entreprendre quelque chose ?! »
À l’inverse, si nous nous fixons de petits objectifs réalisables, nous mettons toutes les chances de notre côté pour réussir notre ascension. En gardant bien sûr notre but final dans un coin de notre tête comme motivation. De toute manière, c’est grâce à ce désir que nous continuerons d’avancer dans les moments difficiles : il surplombe tout, on le sent dans nos tripes.
En route
En partant de la plaine, notre endurance est légère et nos connaissances de la montagne et de l’alpinisme sont encore maigres. Pas le choix, il nous faudra apprendre en route. On marche, on grimpe, on choisit des pentes légères, des fois des chemins escarpés. Certains jours, nous avançons vite, d’autres plus doucement. La difficulté est variable. Ce n’est pas toujours évident de tenir le rythme, surtout avec un sac si pesant.
Gardons à l’esprit que chaque sentier est une étape importante qui nous prépare au chemin suivant. Ils sont riches d’expériences et de rencontres nous offrant de nouveaux savoir-faire et savoir-être qui s’avéreront utiles pour la suite.
Aussi, ce sont de fabuleux moments afin d’apprécier le paysage et la végétation qui s’y trouvent. On respire, on se repose et on se félicite de ce qu’on a déjà franchi. La grosse erreur serait de brûler les étapes, au risque de voir apparaître des douleurs physiques.
Quand on n’écoute pas son corps
Au fil des jours, les douleurs apparaissent, notre dos commence à nous faire mal. Mais nous choisissons de ne pas en tenir compte : « Les jérémiades sont pour les faibles, il faut continuer, l’objectif attend ! »
Notre corps physique est une victime collatérale de notre manque d’expérience. Nous souffrons de maux aux genoux, au dos, à la nuque, aux pieds, car nous portons un sac excessivement lourd et nous empruntons des chemins trop escarpés par rapport à notre niveau physique.
Choisir judicieusement son chemin et alléger son sac à dos, revient à s’affranchir de souffrances.
La victime
« Si j’ai mal, c’est à cause de la montagne, des sentiers, de la météo et du matériel que m’ont donné mes parents ! »
Nous devons prendre nos responsabilités : nous sommes responsables de notre douleur physique. Nous avons choisi d’alourdir notre sac de notre plein gré, et de prendre des chemins compliqués, mais nous n’en sommes pas coupables pour autant. Nous sommes débutants, il n’y a pas de quoi se blâmer ! Chaque minute qui passe nous offre la possibilité de nous décharger de lourdes affaires.
Apprendre à voir les choses sous un autre angle
« Quoi ? Plus de place dans l’auberge ? Je vais être obligé de dormir dehors ! Honte à eux.»
Nous aurons le choix de voir cela comme une terrible épreuve, d’accuser l’établissement de notre malheur ou comme une belle expérience qui nous permettra :
- d’apprendre à faire un feu et monter une tente de fortune avec ce que nous offre la nature ;
- de passer un moment unique autour du feu ;
- d’ apprécier sa chaleur et toucher du doigt le bonheur à l’état pur ;
- de passer la nuit sous les étoiles, en se laissant bercer par les sons de la forêt.
Nous nous questionnerons alors : « Est-ce que cela, n’est-il finalement pas un heureux hasard ? car sans lui, nous n’aurions pas pu acquérir de nouvelles compétences ! »
Avec plus de confiance, nous saurons repérer ces moments où nous avons à grandir au lieu de croire qu’il s’agisse d’une fatalité. À mesure que notre assurance augmentera, nos succès grandiront également.
Tourner la page sur notre passé
« Si j’ai réussi à randonner jusqu’ici, c’est bien parce que j’avais du matériel ! »
Oui, certaines de nos affaires nous ont permis d’atteindre les crêtes. Mais désormais, elles sont trop pesantes pour passer les glaciers et grimper les pics afin de poursuivre notre rêve. Il faut s’en séparer. Trions, gardons l’essentiel et remplaçons-les si nécessaire, par des choses utiles, légères et peu encombrantes. Le chemin ne sera que plus facile.
De plus, un sac plus léger nous permettra de lever la tête et d’apprécier le paysage. Nous apprendrons à composer avec notre environnement et percevoir les cadeaux de la vie.
Hésiter à se délester
« J’ai trop peur d’avoir encore besoin de tout mon matériel… »
Nous ne sommes pas encore prêts à vivre sans ? D’accord, c’est le moment de s’arrêter, prendre son temps et d’accueillir la situation. Car tenter de grimper avec ce poids nous amènera à l’inévitable chute.
Au lieu de gaspiller inutilement nos forces, nous allons utiliser ce temps de pause pour réfléchir et tresser une nouvelle corde afin de l’ajouter à notre arc de confiance en soi. Nous prendrons le temps de conscientiser que ce n’est pas notre matériel qui fait de nous des randonneurs, mais notre amour de la montagne et notre respect de la nature.
Dès que nous sentirons le moment, nous pourrons reprendre le chemin en nous étant préalablement libérés de nos fardeaux.
Nous grandissons, notre confiance aussi
« En route ! Tout va bien se passer, j’ai confiance ».
Au fur et à mesure de notre ascension, nous gagnerons en endurance, en confiance et nous apprendrons à nous délester de toutes ces choses inutiles que nous portons sur le dos et qui rendent notre voyage lourd et difficile. Nous constaterons au cours de cette aventure que la vie nous apporte exactement ce dont nous avons besoin, au moment opportun.
Faire preuve de discernement
« Impossible de franchir ce mur de pierre… mais si je fais demi-tour, je vais perdre énormément temps. Je ne sais plus quoi faire… »
Pourquoi sommes-nous à l’arrêt ? Est-ce parce que nous n’avons pas encore les aptitudes suffisantes pour franchir ce mur ? Ou simplement parce que nous empruntons le mauvais sentier ? Il nous faudra faire preuve de discernement et de courage pour rebrousser chemin et emprunter une nouvelle route. Quoi qu’il en soit, une issue est toujours possible. Il sera simplement nécessaire de réfléchir avec son cœur et faire confiance à ses intuitions pour trouver l’astuce.
Planter son drapeau au sommet
« Incroyable, j’y suis arrivé(e) ! Je me sens tellement fier(e) et léger(e). »
Le sommet est à portée de main, pour tous. La lumière est toujours présente pour éclairer notre route. Avec un sac à dos léger, il sera beaucoup plus facile d’arpenter les sentiers et nous trouverons la marche très plaisante !
Le point de départ et d’arrivée
Le point de départ reste la volonté d’ouvrir ses yeux, sortir les affaires trop lourdes de notre sac et l’envie d’évoluer du fond du cœur. Il n’en revient donc qu’à nous de décider si oui ou non, nous irons jusqu’au bout de nos envies. Chacun son rythme, chacun sa route, il n’y a pas de compétitions, nous avons tous notre propre mission et notre libre arbitre.
Alors prêt(e) pour cette belle aventure ?
Se séparer de ses fardeaux
Le soin permettant la libération des mémoires cellulaires, transgénérationnelles, karmiques, va permettre de nous délester de ce lourd matériel qui encombre notre sac à dos et va le remplacer par des choses utiles, pratiques et légères !
Réparer son véhicule
Les soins énergétiques servent à réparer le véhicule pour avoir l’assurance d’un beau voyage. Si le corps physique est en mauvais état, le randonneur va éprouver beaucoup de difficulté à marcher.
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Métaphore des mémoires cellulaires
Lorsque nous souffrons, physiquement ou émotionnellement, c’est que nous devons alléger notre sac à dos. Quelque chose est trop lourd à porter, cela nous ralentit et nous fait du mal. Il est recommandé de nous en délester et de le remplacer par quelque chose d’utile au poids plume.
Métaphore des soins physiques
Les soins énergétiques servent à réparer le véhicule pour avoir l’assurance d’un beau voyage. Si le corps physique est en mauvais état, le randonneur va éprouver beaucoup de difficulté à marcher.